Deux missions: Pour une bibliothèque municipale aux normes et pour sauver la maison dite Roussell

Brownsburg-Chatham, Québec, Canada
citbrownsburg-chatham@live.ca

Qui sommes-nous?

Nous sommes une coalition non partisane de citoyens de Brownsburg-Chatham qui avons à coeur le sort de notre bibliothèque municipale ainsi que de notre patrimoine architectural. Nous sommes d'avis que la bibliothèque doit être relocalisée dans un bâtiment plus spacieux, être mieux équipée et être dotée de ressources humaines suffisantes pour répondre aux besoins de la population. La maison dite Roussell (coin Principale et des Érables), quant à elle, constitue un des rares bâtiments d'intérêt patrimonial qui susbsiste au centre-ville.

La coalition a pris acte du peu d'appui pour le projet de relocalisation de la bibliothèque dans la maison dite Roussell parmi la population. Elle considère dorénavant la bibliothèque et la maison comme étant deux dossiers distincts.



Luc Bélisle, Hélène Boivin, Michel Brisson, Jean Careau, Gilles Desforges, Cynthia Dubé, Anik Ferland, Pierre Gagnon, François Jobin, Sophie LaRoche, Diane Leduc, Mylène Mondou, Gilbert Poupart, Maurice Rochon, Claire Thivierge, Kathleen Wilson.



Pour tout commentaire sur le blogue, nous apprécions que vous donniez votre nom.

mercredi 31 mars 2010

Nouvelles bibliothèques à Saint-Hippolyte et à Nouvelle

Deux nouvelles récentes: 

La toute récente bibliothèque de Nouvelle a une superficie de 224 mètres carrés. Celle de Brownsburg-Chatham en a 138 mètres carrés (pour une population de 6664 en 2006).

Extrait du communiqué de presse annonçant l'ouverture à Nouvelle:
La subvention versée par le gouvernement du Québec découle du Plan québécois des infrastructures, rendu public en novembre 2007. Rappelons que le volet culturel de ce plan entraînera des investissements de 1,2 milliard de dollars jusqu'en 2013. Grâce à la participation des partenaires, il devrait générer des investissements globaux évalués à plus de 2 milliards de dollars. Ces sommes vont permettre au Ministère d'accueillir un plus grand nombre de projets dans le cadre de ses programmes courants et de contribuer plus particulièrement, comme par l'investissement annoncé aujourd'hui, au rayonnement des villes et des régions partout au Québec.

Pendant ce temps, à Brownsburg-Chatham, on regarde passer la parade.

lundi 29 mars 2010

Saint-Jérôme et le patrimoine architectural

Tiré du site Internet de la ville de Saint-Jérôme, la présentation d'un guide sur le patrimoine détaillant les différentes influences architecturales selon les époques. Document de référence à consulter pour quiconque s'intéresse au patrimoine:

Découvrez le guide «Saint-Jérôme et son architecture»



Saint-Jérôme recèle des trésors d’architecture


Saint-Jérôme est une ville qui s’est développée et transformée depuis sa fondation il y a près de 200 ans. Le paysage architectural de la ville s’est modifié, faisant disparaître du même coup plusieurs témoins du passé, mais on y retrouve encore aujourd’hui plusieurs trésors d’architecture.

Dans la brochure « Saint-Jérôme et son architecture -Guide de découverte et de mise en valeur du patrimoine bâti », découvrez Saint-Jérôme et apprenez comment reconnaître les bâtiments patrimoniaux.

Un outil pour les propriétaires

Ce guide sera surtout utile pour accompagner les propriétaires dans leurs efforts de rénovation et de mise en valeur de bâtiments patrimoniaux tout en respectant les qualités architecturales. Des subventions pourraient même être disponibles.

L’ouvrage fait suite à l’étude et à l’inventaire du patrimoine bâti de Saint-Jérôme qui ont été réalisés il y a quelques années par la Ville et qui ont permis d’identifier les immeubles méritant une attention particulière.

Le guide a été publié grâce à la contribution du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

jeudi 25 mars 2010

Bibliothèque scolaire et bibliothèque publique

Certains pourraient croire, à tort ou à raison, que nos élus municipaux confondent bibliothèque scolaire et bibliothèque publique. L'une et l'autre sont essentielles. Elles sont certainement complémentaires. Voici ce qu'en a dit le ministère de la Culture et des Communications:
La bibliothèque scolaire a un rôle pédagogique qui la distingue de la bibliothèque publique. Ainsi, le type de services offerts par la bibliothèque scolaire se situe en lien direct avec l’application des programmes d’études, d’où l’importance d’avoir dans chaque école un lieu accessible aux enseignants et aux élèves où se retrouvent des collections de base constituées de livres de référence. La bibliothèque scolaire ne saurait cependant répondre à l’ensemble des besoins du personnel et des élèves, et si l’on souhaite que l’élève continue de lire et de fréquenter les bibliothèques une fois son diplôme obtenu, c’est à l’école que ces habitudes doivent se  développer. Les élèves doivent par conséquent être incités à lire, non seulement par obligation, mais aussi par curiosité et par plaisir. Pour ce faire, la bibliothèque scolaire doit mettre à leur disposition une collection élargie faisant place à des ouvrages documentaires et de fiction. La concertation municipale-scolaire est une des solutions à promouvoir pour enrichir le choix proposé par la bibliothèque scolaire. Il faut aussi développer très tôt l’habitude de fréquenter la bibliothèque publique.
Ministère de la culture et des communications, 1998

L'expérience tend à démontrer en général qu'une bibliothèque publique située dans une école connaît une moins grande fréquentation du grand public. Est-ce dû à l'aménagement des locaux et des entrées? Est-ce la perception du public qui ne se sent pas interpellé, croyant l'établissement destiné aux élèves plus qu'à eux? Est-ce une question d'horaires?

Certes, une bibliothèque telle que celle de Bromont* donne à rêver avec son architecture verte et ses espaces aérés. Elle invite à laisser tomber toute réticence face à la cohabitation de l'entité scolaire et de la publique, du moins pour qui a la corde verte sensible.

*Population de 6049 en 2006 selon Statistique Canada


Rappelons ici que la coalition Nous méritons mieux est ouverte à toute proposition valable de relocalisation de la bibliothèque municipale. Il faudrait alors trouver une vocation à la maison dite Roussell.

mardi 23 mars 2010

Réaction du conseil - La ville n'a pas d'argent, vraiment?

Tel qu'indiqué sur notre blogue le 14 janvier 2010, la coalition Nous méritons mieux a remis au conseil municipal le 5 janvier dernier ses demandes officielles. Nous demandions une réponse pour le début février 2010.

Le 9 février 2010, lors d'une conversation téléphonique entre Cynthia Dubé, membre de la coalition, et madame Paule Blain Clotteau, conseillère à la ville de Brownsburg-Chatham , cette dernière a indiqué ne pas avoir reçu ces demandes officielles. Cynthia Dubé les lui transmit donc directement par courriel ce même jour. Le 22 février, madame Clotteau envoyait un courriel non signé, reproduit ici en entier:
Bonjour, Nous avons bien reçu votre message. La bibliothèque reste dans nos projets futurs, mais l'état actuel des finances de la ville fait, et vous le comprendrez surement, que nous allons au plus pressé, l'état des infrastructures de notre municipalité est actuellement dans nos priorités.
Le maire, monsieur Georges Dinel, avait aussi fait des déclarations à la presse régionale selon lesquelles les finances de la ville étaient désastreuses.

Le profil financier 2009 de la ville de Brownsburg-Chatham disponible sur le site du ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire suggère pourtant qu'elle se compare très bien aux autres villes.

L'endettement total net à long terme par 100 $ de richesse foncière uniformisée (RFU) et l'endettement à long terme per capita sont à peine supérieurs aux autres municipalités de la MRC d'Argenteuil, mais équivalents à ceux de la région administrative des Laurentides et de tout le Québec.

Le taux global de taxation (T.G.T.) uniformisé est quant à lui inférieur à la moyenne des municipalités de même classe (2000 à 9999 de population), à celles de la MRC d'Argenteuil, de la région administrative des Laurentides et de tout le Québec.

Nous avons beau chercher la catastrophe, elle ne se trouve pas dans ces chiffres.

Le ministère offre d'ailleurs des subventions pour les travaux d'infrastructures (égoûts, conduites d'eau , etc.)

lundi 22 mars 2010

La magie de la bibliothèque - Un passionné qui sait communiquer!

Une présentation vidéo allumée de la bibliothèque de l'Universtié de Bergen (Norvège).

Le lien a été découvert sur le blogue du bibliothécaire errant, qui suggère un blogue à lire dans son message du 22 février 2010... Merci bibliothécaire errant!

vendredi 19 mars 2010

Citations


Quand on pense au patrimoine légué par les générations qui nous ont précédé, on constate que le livre en est le véhicule le plus important. Il est à ce point marquant qu'on a identifié les périodes du temps qui ont précédé et succédé à l'avènement de l'écriture comme étant la préhistoire et l'histoire.
Jean-Paul Baillargeon,
Plaidoyer pour une bibliothèque publique culturelle – Dix défis à relever

(Image ci-haut tirée d'un jeu vidéo, Cléopâtre- Le destin d'une reine)
Site présumé de la célèbre bibliothèque:

 

Knowledge is free at the library. Just bring your own container.
Unknown

jeudi 18 mars 2010

Les bibliothèques publiques au Québec - État des lieux en 2004

Tiré des conclusions de Réjean Savard dans État des lieux du livre et des bibliothèques - Chapitre 13: Les bibliothèques publiques de 1995 à 2001, Observatoire de la lecture et des communications du Québec, 2004.

Bien que le texte date de 2004, il semble tout à fait approprié à notre situation actuelle.

Étant donné que le Québec se targue d’être la province canadienne la plus ouverte à la culture, avouons que les chiffres concernant les bibliothèques sont quelque peu troublants. Même si les statistiques des dernières années dénotent une amélioration des intrants, la comparaison avec l’Ontario et la Colombie-Britannique illustre que cette avancée est tout à fait relative.

Le Québec ne semble toujours pas avoir compris l’importance d’un bon réseau de lecture publique dans la société du savoir. Le coût des bibliothèques est souvent perçu comme une dépense, alors qu’il s’agit en fait d’un investissement. Par rapport à d’autres services publics, le Québec investit toujours beaucoup moins dans les bibliothèques publiques.

Il est évident que le Québec n’a pas pu rattraper le retard accumulé sur le plan de la lecture publique : on sait que, pendant longtemps, le développement de
ce secteur de la culture a fait l’objet d’une obstruction systématique de la part du clergé d’abord, puis d’une classe politique conservatrice (le « duplessisme »), selon laquelle la lecture était réservée à l’élite et n’était pas essentielle au développement social. On se demande parfois s’il ne subsiste pas quelque relent de cet antiintellectualisme au Québec.

Nos gouvernements font pourtant l’éloge de la société du savoir dans laquelle nous entrons, et pour laquelle il faut « être prêt ». Comment peut-on penser que les Québécois seront prêts à concurrencer les autres sociétés dans ce monde du savoir si leurs compétences à l’écrit et à la lecture sont si pauvres ? On sait que, dans certains quartiers de Montréal, le taux d’analphabétisme atteint presque 25 % de la population.

Le réseau de lecture publique peut constituer une stratégie fondamentale
pour permettre à une société de tirer son épingle du jeu dans la société de l’information. Le récent sommet mondial sur la société de l’information l’a
bien démontré. Certains pays comme la Finlande, dont la taille et la population peuvent se comparer à celles du Québec, font des bibliothèques publiques le pilier de leur stratégie d’accès à la société de l’information. L’Unesco appuie depuis plusieurs années un manifeste sur la bibliothèque publique qui en fait la
« principale clé d’accès au savoir». Ce manifeste est publié en 24 langues et appuyé par les gouvernements de plusieurs pays. Dans d’autres pays, les municipalités se mobilisent pour développer la lecture de leurs citoyens et créent, comme en France, une association des Villes-Lecture.

Le virtuel et les nouvelles technologies à eux seuls ne permettront pas à une société de faire face adéquatement aux défis de la société de l’information. La prémisse consiste à amener le public à lire davantage et à s’informer mieux, ce que des bibliothèques publiques bien dotées et bien organisées peuvent faire à merveille.

lundi 15 mars 2010

Le développement et la revitalisation des communautés rurales par les arts et la culture

C'est du sérieux, voici un compte rendu de Recherches sur les arts d'une série de rapports sur le développement et la revitalisation des collectivités rurales à l'aide des arts et de la créativité commandités par Réseau des villes créatives du Canada.

Le sommaire de ces rapports définit le contexte : « À mesure que les collectivités rurales se redéfinissent et se repositionnent, elles cherchent à se revitaliser, à diversifier leur base économique, à améliorer leur qualité de vie et à se réinventer pour de nouvelles fonctions et de nouveaux rôles. » Le recul et le vieillissement de la population, la conservation des jeunes et les possibilités sociales et économiques limitées sont autant de défis que doivent relever les collectivités rurales.

Dans ce contexte, le rapport indique que « les arts, la culture et le patrimoine sont perçus non seulement comme des aménagements pour améliorer la qualité de vie, mais aussi comme fondement de l’avenir de ces petites villes et collectivités rurales. Les activités artistiques et créatives peuvent avoir un effet marqué sur la capacité d’une ville de non seulement survivre mais aussi de se développer. » Les festivals, les activités et les installations en milieu rural peuvent aider à créer et à nourrir des identités rurales, à donner naissance à un sentiment collectif d’appartenance et à favoriser la création et la cohésion des communautés. Toutefois, le rapport reconnaît également que « l’envergure du travail culturel/créatif se produisant dans les collectivités rurales a tendance à ne pas être considérée ou reconnue et est souvent sous-évaluée. »
Le rapport constate que les artistes et les autres travailleurs créatifs peuvent être attirés à des régions rurales par la qualité de vie, un paysage attrayant, des loyers modiques, de fortes concentrations d’artistes, un accès à des marchés urbains, des possibilités de travail à temps partiel, un organisme catalyseur local ou la taille générale de la collectivité ou de la région.
Selon le rapport, les éléments suivants jouent un rôle critique dans la vitalité artistique rurale :

- "une appréciation sous-jacente et une attitude d’acceptation envers la culture, l’histoire, les gens et les actifs locaux, ainsi que le ‘sentiment d’appartenance’ de la collectivité;

-une appréciation des arts dans la vie quotidienne et un encouragement inclusif d’une participation générale; 

-des rôles de leadership clés représentant la vaste communauté, et une coalition communautaire prête à se concerter vers un but commun;

-des réseaux sociaux de bénévoles clés et de supporteurs des arts »; et

-le développement d’infrastructures culturelles.

jeudi 11 mars 2010

Philippe Girard, sauvé par un livre

Philippe Girard, un bédéiste québécois talentueux, a reçu plusieurs prix pour ses livres. Il est notamment l'auteur de Tuer Vélasquez, un album autobiographique qui aborde le thème de la pédophilie. Tuer Vélasquez lui a permis de se libérer d'un épisode de sa vie gardé longtemps secret, mais aussi, espère-t-il, d'aider les victimes de ce type de crime.
http://pilule.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=693

Écrire pour se sauver? Non, lire du Bob Morane...

jeudi 4 mars 2010

Citations

C’est un grand crime que de ne pas mettre une bibliothèque ordonnée à la portée de l’enfant qui aime lire. En cela plus qu’en n’importe quelle autre chose, le temps perdu ne se retrouve pas.
Claire Martin, La Joue droite



Four out of 10 adult Canadians, age 16 to 65 - representing 9 million Canadians - struggle with low literacy.
ABC Canada