Deux missions: Pour une bibliothèque municipale aux normes et pour sauver la maison dite Roussell

Brownsburg-Chatham, Québec, Canada
citbrownsburg-chatham@live.ca

Qui sommes-nous?

Nous sommes une coalition non partisane de citoyens de Brownsburg-Chatham qui avons à coeur le sort de notre bibliothèque municipale ainsi que de notre patrimoine architectural. Nous sommes d'avis que la bibliothèque doit être relocalisée dans un bâtiment plus spacieux, être mieux équipée et être dotée de ressources humaines suffisantes pour répondre aux besoins de la population. La maison dite Roussell (coin Principale et des Érables), quant à elle, constitue un des rares bâtiments d'intérêt patrimonial qui susbsiste au centre-ville.

La coalition a pris acte du peu d'appui pour le projet de relocalisation de la bibliothèque dans la maison dite Roussell parmi la population. Elle considère dorénavant la bibliothèque et la maison comme étant deux dossiers distincts.



Luc Bélisle, Hélène Boivin, Michel Brisson, Jean Careau, Gilles Desforges, Cynthia Dubé, Anik Ferland, Pierre Gagnon, François Jobin, Sophie LaRoche, Diane Leduc, Mylène Mondou, Gilbert Poupart, Maurice Rochon, Claire Thivierge, Kathleen Wilson.



Pour tout commentaire sur le blogue, nous apprécions que vous donniez votre nom.

vendredi 29 janvier 2010

Parlons chiffres

Monsieur le maire Georges Dinel a indiqué à la presse locale que le budget annuel de la bibliothèque municipale accaparait 160 000 $, comme si ce montant était en soi exorbitant. Et si on replaçait le chiffre dans son contexte ?

Le budget de 2010 distribué avec notre compte de taxes fait état de déboursés totaux de 8 470 021 $. La somme de 160 000 $ représente donc 1,89 % des dépenses municipales. Ainsi, pour une population de 6788 personnes*, la bibliothèque coûte annuellement 23,57 $ par habitant.

La moyenne québécoise des dépenses publiques a été de 25 $ par habitant, alors qu'elle dépassait 33 $ en Ontario**. La norme standard visée au Québec est de 30 $ par personne. Quand on traduit ces chiffres en termes de pourcentage du budget municipal, on voit que la différence est bien mince. Et pourtant, cela a des répercussions de taille sur la qualité de vie des citoyens et sur la force d'attraction de nouvelles familles.

Le projet de relocalisation de la bibliothèque dans la maison Roussel aurait coûté 250 000 $ à la Ville grâce aux subventions gouvernementales accordées, selon le conseil municipal actuel. On parle ici d'immobilisations, c’est donc dire des dépenses qui ne sont pas comptabilisées dans le budget annuel alloué à la bibliothèque. Si on divise ce montant par la population de 6788, cela représente un seul et unique déboursé de 36,83 $ par habitant pour pouvoir disposer d’une bibliothèque qui a du panache. Est-ce trop demander ?

Aucun budget municipal ne sera jamais assez important pour chaque poste de dépense. On voudra toujours de plus belles routes, des installations sportives de qualité supérieure, un meilleur déneigement... La question n'est pas n’est pas de savoir s’il faut augmenter les taxes, mais bien d'établir des priorités. Vient un temps où il faut faire le choix de se donner des services qui rapporteront à toute la ville quand celle-ci aura une population heureuse d'y demeurer et qu'elle attirera de nouveaux arrivants, donc des contribuables supplémentaires. La bibliothèque est souvent le plus important service culturel des municipalités. Elle devrait l'être aussi chez nous. Plus de 15 ans d'attente, c'est assez !

*Chiffre tiré du rapport annuel de 2008-2009 du Réseau BIBLIO.

** Baillargeon, Jean-Paul. Plaidoyer pour une bibliothèque publique culturelle – Dix défis à relever, Montréal, Éditions Asted, 2007.

jeudi 28 janvier 2010

Cultivons notre unicité 2/3

M. Louis Pelletier, un entrepreneur général spécialisé en patrimoine bâti, est venu partager sa passion et son expérience avec nous le 19 janvier 2010. Voici la deuxième partie du compte rendu de sa conférence.

Chaque communauté au Québec est unique, porteuse de l'empreinte laissée par les habitants qui l'ont forgée. À Brownsburg-Chatham, nous pouvons nous targuer d'abriter un grand nombre de maisons centenaires, dont plusieurs témoignent d'une richesse certaine. On trouve dans notre région des édifices en granit rose, en granit noir et même en pierre d'Écosse. Fait remarquable selon M. Pelletier, nous pourrions facilement prendre comme slogan « Brownsburg-Chatham : un chapelet d'églises ». L'héritage protestant aura en effet laissé presque autant de lieux de culte que de familles. De plus, notre géographie tout en relief, entre la rivière et la montagne, faite de vallées ondoyantes, parsemées de rivières et de ruisseaux sinueux, offre un potentiel touristique qu'il nous appartient d'exploiter à notre avantage.

La maison Roussell : le château Frontenac de Brownsburg-Chatham

La maison Roussell, selon M. Pelletier, représente le « landmark », le point d'intérêt à mettre en valeur dans notre ville, tout comme l'est le château Frontenac pour la ville de Québec. Son emplacement à la croisée des chemins la met d'autant plus en évidence. Imaginez-la parée de ses plus beaux atours, nettoyée et brillant de tous ses feux… Elle attirera le regard tel un phare dans la nuit.

À l'intérieur, le visiteur sera charmé et étonné par la présence de deux foyers au charbon en fonte travaillée. Cette maison possède aussi plusieurs autres atouts, qui méritent d’être valorisés.

Restaurer, il suffit de si peu

Restaurer un bâtiment peut entraîner une augmentation de coûts de 5 % d’un budget de rénovation standard et dépasse rarement 15 % dans les cas où l’on force la note. Une boîte carrée peut redevenir un bâtiment d'intérêt pour peu qu'on lui ajoute un balcon, des têtes de châssis, qu'on lui redonne sa couronne, qu'on replace des « aissellières » (équerres). M. Pelletier nous a montré des exemples de bâtiments plus banals les uns que les autres à première vue... pour un œil non averti. Avec un budget de 10 000 $, on peut réaliser de petits miracles. Selon l'expert, il est beaucoup plus économique de revenir aux origines du bâtiment et de le restaurer que de rebâtir.

Notre centre-ville pourrait faire l'envie de toute municipalité qui n'a pas gardé de trace de son passé, et pourrait même être digne du Vieux-Québec. Tout est là et n'attend que d'être mis en valeur.

Suite du compte rendu dans les prochains jours : D’où venez-vous ? Ou la fierté de notre patelin

mardi 26 janvier 2010

Le patrimoine bâti : une valeur qui rapporte - L'exemple de Sainte-Agathe-des-Monts 1/3

M. Louis Pelletier, un entrepreneur général spécialisé en patrimoine bâti, est venu partager sa passion et son expérience avec nous le 19 janvier 2010. Voici, en trois parties, un compte rendu de sa conférence.


Le premier projet que M. Pelletier a réalisé est celui d’une clinique vétérinaire avec laquelle il faisait affaire. Il était convaincu qu'en redonnant son lustre d'antan à l'édifice devenu banal au fil du temps, la clinique augmenterait sa crédibilité et donc, sa clientèle. L'avenir allait lui donner raison, puisque le vétérinaire a effectivement triplé son chiffre d'affaires après la restauration.

Autant d'exemples viendront appuyer ce fait. Honnêtement, quel bouiboui sera aussi attirant qu'un domaine historique doté d’une superbe terrasse ? Le patrimoine bâti est un attrait touristique important dans toute la région des Laurentides, qui abrite une véritable macédoine de bâtiments, laquelle vient s'ajouter au relief montagneux typique de la région. La ville de Sainte-Agathe-des-Monts profite maintenant d'une renommée assurée, car, grâce à son cachet retrouvé, elle séduit les touristes. Les fils électriques y sont dorénavant enfouis, on y change les lampadaires, construit des parcs, refait les aménagements paysagers. On en fait un lieu de séjour agréable et où il fait bon vivre. (Fait à noter, de 80 % à 90 % des immeubles du centre-ville de Sainte-Agathe-des-Monts ne possèdent pas de stationnement. Cela n'empêche pas l’endroit d'être bien vivant.)

Créer un sentiment d'appartenance chez les jeunes

Chaque bâtiment restauré crée un effet d'entraînement, suscite la fierté des résidents, attire les confidences des témoins du passé, qui viennent avec émotion offrir des photos, lesquelles enrichiront une banque de référence historique unique. En effet, M. Pelletier peut s'enorgueillir de posséder une collection de photos d'époque qui rivalise avec celles de Montréal et de Québec. Les citoyens de Saint-Agathe, maintenant attachés à leur patrimoine, se montrent désormais vigilants à l'égard de tout développement qui pourrait menacer l'intégrité historique des lieux. Les élèves du secondaire ont pris l'initiative de recréer l'artère principale de leur ville dans le mail de leur école. Les peintures murales montrent des jeunes roulant sur des planches à roulettes devant des bâtiments historiques. Elles sont accompagnées de photos anciennes agrémentées d'anecdotes. La direction de l'école n'a eu d'autre choix que de présenter l'œuvre au concours Essor*, un prix que les élèves ont remporté haut la main.

* Pour savoir ce qu'est le prix Essor : http://www.mcccf.gouv.qc.ca/index.php?id=2022

Suite du compte rendu dans les prochains jours : Cultivons notre unicité

lundi 25 janvier 2010

Citation

« Dans beaucoup de villes québécoises, la bibliothèque publique est maintenant l’investissement culturel le plus important et le coeur d’une politique d’action culturelle. Une étude de l’Observatoire de la culture et des communications a montré qu’en 2004 les onze villes de plus de 100 000 habitants, soit Montréal, Québec, Laval,Gatineau, Lévis, Longueuil, Rimouski, Rouyn-Noranda, Saguenay, Sherbrooke et Trois-Rivières, lesquelles regroupent 52 % de la population du Québec, ont consacré 7,2 % de leurs dépenses à la culture, soit 371,2 millions de dollars (93 $ par habitant). Les bibliothèques publiques, quant à elles, ont accaparé 46 % de ces budgets alloués à la culture. « Les Arts et la Ville* » est maintenant davantage qu’un slogan et un thème de rencontre des dirigeants municipaux**. »
Extrait de Bibliothèques publiques au Québec: une institution stratégique pour le développement culturel par Marcel Lajeunesse; Bulletin des Bibliothèques de France, Paris, 2009, t. 54, no 3.

Pour lire le texte au complet:

http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-03-0064-004

* « Les Arts et la Ville », organisation sans but lucratif fondée en 1987, réunit le milieu municipal (actuellement 423 municipalités) et le milieu culturel (129 organisations culturelles) afin de promouvoir et de soutenir le développement culturel et artistique des municipalités du Québec.

**Rapport de l’Observatoire de la Culture et des Communications du Québec, cité dans Le Devoir (Montréal), 16 février 2007.

Revue de presse

Paru dans Le Progrès du 22 janvier 2010. Cliquez sur la photo pour agrandir et lire le texte.

vendredi 22 janvier 2010

Une triste histoire de livres

Extrait d'un texte de François Jobin paru dans le magazine Traces de janvier 2010. Pour lire l'article au complet, cliquez sur le titre du présent message.

La nouvelle administration affirme ne pas être opposée au principe d’une bibliothèque, mais le maire est catégorique : pas dans la maison Rousselle. Première raison : l’édifice ne supportera pas le poids des livres, motif farfelu pour quiconque s’est penché sur les devis du projet. Deuxième raison : l’absence de stationnement à proximité, (la cour de la maison Roussel, si on l’ampute d’une rallonge récente, peut accommoder plusieurs voitures en plus du parking municipal à moins de cinquante mètres). Troisième raison : la sécurité. L’immeuble se situe à l’intersection des rues Principale et des Érables, un carrefour achalandé mais muni de d’arrêts aux quatre coins. De mémoire de brownsbourgeois, il n’y a jamais eu d’accident impliquant un piéton à ce carrefour.


Et puis, on a d’autres priorités; égouts, asphaltage…etc.

Quand on lui signale que la culture est une richesse qui compte autant que l’asphalte et les tuyaux, le maire opine mais il ajoute du même souffle qu’il a reçu dernièrement deux courriels bourrés de fautes d’orthographe « alors la culture, ici, vous savez… ». Autrement dit, la population s’en tamponne de la culture. La culture, c’est pour les jardins.

Dire que certains croyaient disparue cette mentalité qui tient la culture pour un luxe dont on peut faire l’économie. Il y a cinquante ans, cela s’expliquait : notre société agricole et ouvrière, peu scolarisée, pensait surtout à sa survie. Aujourd’hui, a-t-on d’autre excuse que l’incurie pour tenir ce genre de discours primaire? D’autant que les Laurentides affichent à présent la plus importante croissance démographique de la province due à l’étalement urbain. Les nouveaux arrivants s’attendent à trouver dans leur village d’adoption les mêmes services que dans la ville qu’ils ont laissée derrière eux, notamment, des équipements culturels. À Brownsburg-Chatham, l’administration entend maintenir la bibliothèque là où elle est pour un an, deux ans au plus. Elle aurait toutefois manifesté le désir d’en réduire les heures d’ouverture et d’abolir un des trois postes de bibliothécaires pour respecter sa promesse électorale de « ne pas gaspiller vos taxes ». Elle tâche aussi de convaincre une école de hockey privée de s’installer dans le village et de partager les coûts d’une bibliothèque qui servirait à la fois aux élèves et au public. Quel intérêt une telle institution trouverait-elle à entretenir dans son building un service public dont les heures d’ouverture et le personnel ne correspondent pas aux siens ? Allez savoir.
Et puis en réaction à l'article:

Un gros merci à M. François Jobin, pour son texte « triste histoire de livre » La fierté qu’il a pour sa ville transparait dans son texte.


Voici mon anecdote;

Je me suis installé en permanence, dans le joli village de Brownsburg-Chatham en juin 2009.J’ai fais connaissance avec ce village montagneux, en été 2007 Je suis tombé sous le charme de ses petites rues qui laisse aller mon imagination d’enfant; course de bogué, descentes en luge, de mini ski, de toboggan etc. .La dénivellations de ces dernières est assez exceptionnelles .À cet époque, je sent qu’il y a une relance, des projets flotte dans l’air, immerges, moi la future citadine s’intéresse à la nouveauté, mon amoureux qui aujourd’hui est mon époux,s’installe dans le petit village en montagne. Première chose que je fais ! Visiter la bibliothèque municipale.

Oups! Une bibliothèque pour moi est un emblème identitaire pour une ville, pour un village, pour une région! En y entrant, je ne ressens aucune chaleur physique, l’air est froide et humide même si je constate que les bibliothécaires font leurs possible pour rendre cet ambiance paisible et confortable, je vois bien que les lieux physique l’emporte sur le reste. Des chaises droites en bois, comme à la petite école, se retrouvent autour de petits bureau. Une odeur de glace d’aréna y règne, des crient surgissent des murs qui nous séparent de l’aréna, je ne peu croire que ce local est permanent. Je n’y ai pas retourné depuis.

Depuis 2008, j’aperçois, des changements positif dans le centre ville, je sens une effervescence, des immeubles vétustes tombent, des nouveaux immeubles apparaissent, des projets concrets font surface. Hourras! Ma nouvelle ville redeviendra enfin une vrai ville, comme ont me l’à déjà raconté. Petits cafés, petit resto, nouveau commerces, une belle bibliothèque (municipale).Je vois dans mon imagination d’enfant, à l’entrée de la ville, un enseigne indiquant en lettres d’or, « la bibliothèque municipal est fière de vous accueillir dans ses nouveaux locaux..!!!! » Cette vision sera-t-elle un jour réalité? Il n’y a pas si longtemps je pouvais y croire mais aujourd’hui je ne peu que le souhaiter. Malheureusement, je demeure sans réponse.

La population de Brownsburg-Chatham a droit d’exiger un aménagement idéal, confortable, chaleureux et culturel pour les jeunes familles qui viennent s’y établir.. Une ville invitante est une ville qui attire de nouveaux investisseurs. Arrêtons de voir ça comme une dépense mais plutôt pour un investissement. Sachez, M. Dinel, que les campagnes de peur ne m’atteignent pas

P/S : J’ai écris ce texte en sachant très bien que M. Dinel jugera mes fautes plutôt que le sens de mon texte. Malgré ça, j’ai le courage de faire fasse à ses jugements. J’invite les gens à faire de même. Ne vous laissez pas atteindre par les mauvais jugements, même si ceux-ci proviennent d’un maire..

Hélène Boivin

lundi 18 janvier 2010

Quand la lecture rime avec plaisir

Reading with Munsch au réseau Global Toronto.

Cliquez sur le titre du présent message pour voir l'extrait télévisé.

Les habiletés en lecture - Importance de la communauté

Extrait de Disadvantaged neighborhoods set children's reading skills on negative course

The researchers say it's possible that the socioeconomic conditions of children's early residential neighbourhoods exert a strong effect later because acquiring reading skills involves the collective efforts of parents, educators, family friends and community members, as well as access to good schools, libraries, after-school programs and bookstores.

"Sadly, our findings demonstrate the lasting effect of neighbourhood poverty on children's reading comprehension - highlighting that children's literacy is not simply an important issue for parents, but also for community leaders and policy makers alike," Lloyd says.

Pour lire l'article au complet, cliquez sur le titre du présent message.

dimanche 17 janvier 2010

Revue de presse

Paru dans Le Régional du 15 janvier 2010
(Cliquez sur l'image pour agrandir et lire le texte):









Paru dans The Review le 15 janvier 2010:

Brownsburg-Chatham citizens demand new library


Top Stories
Brownsburg-Chatham
Tara Kirkpatrick

According to those most dedicated to the cause, it's a matter of securing the future of a community through the preservation of its heritage.

On Thursday, January 7, 30 residents of Brownsburg-Chatham held a press conference to protest the decision of municipal council to halt the construction of a new library at the corner of Principale Street and Chemin des Erables.

"It's been too long that the municipality has been promising us a larger library and better services. We have a strong, clear message for the municipality demanding that they make the library a priority," said François Jobin, a member of the Brownsburg-Chatham citizen coalition dedicated to lobbying for a new library.

Last October, the former Brownsburg-Chatham council announced its intention to begin construction of a new library within a 100-year-old brick storefront that was once home to a barbershop and general store. The 'Rousseau house,' as the building is commonly referred to, was slated for a complete renovation to be completed by the end of 2010. The renovation plans anticipated the removal of the gallery and rear of the building, a complete renovation of the interior, and the creation of a library and internet café.

Brownsburg-Chatham purchased the Rousseau building for about $150,000 as part of a $1.2 million deal to buy six buildings in the downtown core. Renovation costs were estimated at nearly one million dollars, half of which would have been paid for using a grant from the Quebec Ministry of Culture and Communications with the remainder paid by the municipality through dividends accrued from the sale of the Régie Inter-Municipale garbage dump.

The plans to renovate the Rousseau building were terminated due to security concerns, under the current administration. According to Brownsburg-Chatham Mayor Georges Dinel, the proximity of the Rousseau building to a major intersection and the lack of parking pose significant safety and traffic risks.

"Right now, it is the location of the library that is a problem," noted Jobin. "The town is sold on the concept of one, but is unclear on the location."

The coalition is proposing that council rethink its decision to halt renovations on the Rousseau house. Coalition members stated that the Rousseau location is an ideal site for their future library, as it represents the history of the village. Furthermore, it encourages families to invest in a village that has something to offer them; it is central to the downtown core; and accessible to the population.

"Security issues often come up, yet the grocery store and bank next door [to the Rousseau building] seem to be a non-issue," said coalition member Kathleen Wilson. "If this sector is so dangerous then it could be dealt with by reinstalling crossing lights at the corner."

Dinel has proposed merging a new municipal library with the hockey school that is slated to break ground in Brownsburg-Chatham and he has also suggested researching new sites for construction.

"The town has proposed putting the library in the hockey school, while assuming that a private school will not only agree to this plan, but that it will eventually be built and this plan will work," Jobin said, adding: "In the history of Quebec, mixing public libraries with schools is a difficult one. Placing this library in a private prep school makes this situation even more difficult."

The municipality and the citizens' coalition have both expressed that the current library is now insufficient to meet the needs of the population. Located within the Brownsburg-Chatham Hockey Arena, the library is small and lacking in books, working space, bathrooms and conference space.

"The needs of a library have changed in the 15-or-so years since this one was built. A library is now more than a place to pick up a book. It's a place to hold conferences, meet with authors, use the internet and even pass a few hours reading newspapers and drinking coffee," said Jobin.

Added Wilson: "When I met with Mayor Dinel he told me that the grant is available for this specific project and that we would have to reinitiate the grant process for a new plan. Mayor Dinel told me to my face that if I want to go to a good library then I should go to Lachute. I told him that it was his duty as mayor to provide this service here."


Paru dans L'Argenteuil le 5 janvier 2010:


Des citoyens veulent leur bibliothèque

5 janv. 2009
stephane.lajoie@eap.on.ca

Brownsburg-Chatham - Une coalition de citoyens de Brownsburg-Chatham présentera, le jeudi 7 janvier à 19 heures, à la galerie d’art l’Atelier de la rue des Érables, son plan d’action pour redonner vie au projet de bibliothèque dans l’ancienne Maison Rousselle.

Avant le balayage aux élections de novembre dernier, l’équipe Bourgault avait l’intention de redonner son cachet d’antan à la Maison Rouselle et d’y aménager une nouvelle bibliothèque sur deux étages.

Le projet de plusieurs centaines de milliers de dollars a rapidement été mis au rancart par le nouveau conseil et le maire Georges Dinel.

« Ce n’est tout simplement pas un bon endroit pour une bibliothèque, expliquait le maire en décembre. La Principale est une artère très passante et le stationnement serait insuffisant. De plus, le projet coûterait les yeux de la tête. Nous préférons voir dans quelle direction le développement immobilier du centre-ville s’en ira durant la prochaine année avant de nous lancer dans un tel projet. »

La coalition « Nous méritons mieux » n’est pas d’accord avec la décision et a rencontré le conseil de la Ville le 16 décembre pour faire valoir son point. Le regroupement d’une dizaine de citoyens, dont fait partie le président de la Société culturelle du pavillon des Jardins, Maurice Rochon, ne veut pas partir en guerre contre l’administration municipale, mais plutôt lancer le débat sur la place publique.

" Le projet de la rue Principale était déjà un projet de compromis. Ça fait 15 ans que les conseils se lancent la balle et que rien n’avance, dit Maurice Rochon. Pendant ce temps, la bibliothèque actuelle est rendue trop petite et la population ne peut en profiter pleinement. Et pour la Maison Rousselle, un édifice au caractère architectural plus qu’intéressant, qu’est-ce qu’on va faire avec? »

La coalition désire que le projet de bibliothèque soit un catalyseur pour la rénovation du patrimoine bâti de la région.

« En aménageant la bibliothèque dans la Maison Rousselle, on conserve un de nos édifices patrimoniaux et les rénovations servent à quelque chose d’utile, soit la culture et l’éducation », poursuit Maurice Rochon.

Une autre membre de la coalition, Cynthia Dubé, a mis en ligne, en décembre, un blogue (Citbrownsburg-chatham.blogspot.com) pour faire avancer la cause et attirer l’attention des citoyens.

« La bibliothèque municipale est un acteur de premier plan dans le développement de l’intérêt de la lecture chez les enfants. Ces derniers (et nous tous, en fait) ont besoin d’un endroit beau, vivant, chaleureux, confortable et grand, avec un foisonnement de livres à découvrir, en les regardant, en les touchant », écrivait-elle dans une lettre publiée dans l’édition du 21 novembre du Progrès. « Ainsi donc, vous avez écarté le projet de la bibliothèque. Rassurez-moi, est-ce uniquement une question de saine gestion ou êtes-vous tout bonnement insensible à l’importance de la culture? »

Selon Maurice Rochon, la coalition doit officiellement déposer une requête à la Ville cette semaine pour la remise à l’échéancier du projet de bibliothèque.

« J’invite les citoyens à l’Atelier le 7 janvier pour discuter de la situation, conclut-il. Que vous soyez pour ou contre, là n’est pas la question. Il faut que les citoyens s’impliquent pour l’avenir de notre place et fassent entendre leurs voix. Il faut que ça bouge. »

jeudi 14 janvier 2010

Les demandes de la coalition au conseil municipal

Dans une lettre remise au conseil municipal le 5 janvier dernier, la coalition Nous méritons mieux a énoncé les demandes suivantes:

Nous vous demandons de prendre toutes les mesures nécessaires afin que notre bibliothèque municipale soit relocalisée dans la maison dite Roussell et que les utilisateurs puissent y avoir accès à l’automne 2010.

Nous vous demandons que notre bibliothèque municipale soit mieux équipée et dotée de ressources humaines suffisantes.

Nous attendons une réponse affirmative de votre part, d’ici un mois (début février 2010).

Merci pour votre attention et nous vous assurons de notre collaboration pour ce projet de relocalisation de notre bibliothèque municipale.

Un citoyen soucieux du patrimoine architectural

Voici un texte reçu par courriel:

Thank you for filling me in on some of the goings on in our town. Even though I am not completely up to date I have a strong interest in what has been done and what is needed to be done. In fact I am one who wishes that the old club house was still standing. It is odd that heritage values were far from anyones mind back when it was torn down. In all honesty I'm sure if you polled the population in the town regarding heritage the results would astound you. It seems that the subject of the past being something to save is held by a very small percentage of the townfolk.

That being said, whatever the wants are must be needed, justified, and affordable.It would appear to me that when anyone is proposing whatever, the viability must be considered in order to keep the lid on overspending.

We are not at the stage where we need a library as we have one allbeit it needs upgrading I probably would agree (allthough I have never been in the place).

While the heritage house is there and should be saved , placing the priorities must justify the costs and availability of funds. To answer the querry as to the degree of interest in " Heritage Values " in the area I would suggest a SAVE OUR HERITAGE donation program to raise some if not all that is needed.

We all agree that the town has been neglected in a big way over time and the decision to tear down it's core is questionable and one big headache that must be placed on the things to do list soon. It would also help if the entire population was given up to date information on why things were done, what plans were made to replace what was torn down, what costs would be incurred, the timetable to see it through and the priorities given to each step. Not everyone is able to go to council or information meetings. The new town administration must be given a chance to come up with plans for the renewal of what once was a quaint Laurentian village and we as members of the town must continue to press for answers. I for one would like to have an up to date report of what the plans were by the previous council and what is expected by the present group. Plans, schedules, anticipated costs and balances would give most interested people the chance to agree or disagree on what the new group is up to and also to side with spin-off groups such as yours.

I know you and the other members of your group have good intentions and I wish you well in doing what you need to do.

I just wish I was able to be of more help to you all, and YES I am behind you to save the heritage buildings and make our townfolk insist on having our town council accountable for decisions made.

I wish you total success

Frank Jackson,
born and raised in Brownsburg-Chatham

lundi 4 janvier 2010

Événement - Conférence sur le patrimoine bâti

L'importance du patrimoine bâti
Conférence de M. Louis Pelletier

Louis Pelletier est Charpentier-menuisier, entrepreneur général spécialisé et passionné du patrimoine bâti. Il est impliqué à travers différents comités, anime des conférences et aime transmettre sa passion aux jeunes dans les écoles. Résident de Val-David, il dit aimer les Laurentides, véritable "macédoine de bâtiments". Au fil des ans, monsieur Pelletier a su redonner à différents bâtiments, dont le presbytère de Sainte-Agathe-des-Monts, leur allure architecturale d'origine.

Aujourd'hui, Louis Pelletier peut s'enorgueillir d'un passé patrimonial important et respecté grâce à ses réalisations concrètes, ses conférences captivantes, ses histoires d'un passé unique et une banque de photos montée en collaboration avec plusieurs intervenants qu'il a su rallier dans cette mission.

Venez l'entendre à L'Atelier
Mardi 19 janvier à 19 h
338A, des Érables ♦ Brownsburg-Chatham
450-407-0548 ♦ 450-533-5469

Conférence de presse

Les membres de la coalition rencontrent la presse locale ce jeudi 7 janvier 2009 afin d'annoncer la création du présent blogue ainsi que la tenue d'une conférence sur le patrimoine bâti par Louis Pelletier. Surveillez les journaux locaux!

Suivi sur la conférence de presse: une trentaine de citoyens se sont déplacés, à un jour d'avis!