La nouvelle administration affirme ne pas être opposée au principe d’une bibliothèque, mais le maire est catégorique : pas dans la maison Rousselle. Première raison : l’édifice ne supportera pas le poids des livres, motif farfelu pour quiconque s’est penché sur les devis du projet. Deuxième raison : l’absence de stationnement à proximité, (la cour de la maison Roussel, si on l’ampute d’une rallonge récente, peut accommoder plusieurs voitures en plus du parking municipal à moins de cinquante mètres). Troisième raison : la sécurité. L’immeuble se situe à l’intersection des rues Principale et des Érables, un carrefour achalandé mais muni de d’arrêts aux quatre coins. De mémoire de brownsbourgeois, il n’y a jamais eu d’accident impliquant un piéton à ce carrefour.
Et puis, on a d’autres priorités; égouts, asphaltage…etc.
Quand on lui signale que la culture est une richesse qui compte autant que l’asphalte et les tuyaux, le maire opine mais il ajoute du même souffle qu’il a reçu dernièrement deux courriels bourrés de fautes d’orthographe « alors la culture, ici, vous savez… ». Autrement dit, la population s’en tamponne de la culture. La culture, c’est pour les jardins.
Dire que certains croyaient disparue cette mentalité qui tient la culture pour un luxe dont on peut faire l’économie. Il y a cinquante ans, cela s’expliquait : notre société agricole et ouvrière, peu scolarisée, pensait surtout à sa survie. Aujourd’hui, a-t-on d’autre excuse que l’incurie pour tenir ce genre de discours primaire? D’autant que les Laurentides affichent à présent la plus importante croissance démographique de la province due à l’étalement urbain. Les nouveaux arrivants s’attendent à trouver dans leur village d’adoption les mêmes services que dans la ville qu’ils ont laissée derrière eux, notamment, des équipements culturels. À Brownsburg-Chatham, l’administration entend maintenir la bibliothèque là où elle est pour un an, deux ans au plus. Elle aurait toutefois manifesté le désir d’en réduire les heures d’ouverture et d’abolir un des trois postes de bibliothécaires pour respecter sa promesse électorale de « ne pas gaspiller vos taxes ». Elle tâche aussi de convaincre une école de hockey privée de s’installer dans le village et de partager les coûts d’une bibliothèque qui servirait à la fois aux élèves et au public. Quel intérêt une telle institution trouverait-elle à entretenir dans son building un service public dont les heures d’ouverture et le personnel ne correspondent pas aux siens ? Allez savoir.Et puis en réaction à l'article:
Un gros merci à M. François Jobin, pour son texte « triste histoire de livre » La fierté qu’il a pour sa ville transparait dans son texte.
Voici mon anecdote;
Je me suis installé en permanence, dans le joli village de Brownsburg-Chatham en juin 2009.J’ai fais connaissance avec ce village montagneux, en été 2007 Je suis tombé sous le charme de ses petites rues qui laisse aller mon imagination d’enfant; course de bogué, descentes en luge, de mini ski, de toboggan etc. .La dénivellations de ces dernières est assez exceptionnelles .À cet époque, je sent qu’il y a une relance, des projets flotte dans l’air, immerges, moi la future citadine s’intéresse à la nouveauté, mon amoureux qui aujourd’hui est mon époux,s’installe dans le petit village en montagne. Première chose que je fais ! Visiter la bibliothèque municipale.
Oups! Une bibliothèque pour moi est un emblème identitaire pour une ville, pour un village, pour une région! En y entrant, je ne ressens aucune chaleur physique, l’air est froide et humide même si je constate que les bibliothécaires font leurs possible pour rendre cet ambiance paisible et confortable, je vois bien que les lieux physique l’emporte sur le reste. Des chaises droites en bois, comme à la petite école, se retrouvent autour de petits bureau. Une odeur de glace d’aréna y règne, des crient surgissent des murs qui nous séparent de l’aréna, je ne peu croire que ce local est permanent. Je n’y ai pas retourné depuis.
Depuis 2008, j’aperçois, des changements positif dans le centre ville, je sens une effervescence, des immeubles vétustes tombent, des nouveaux immeubles apparaissent, des projets concrets font surface. Hourras! Ma nouvelle ville redeviendra enfin une vrai ville, comme ont me l’à déjà raconté. Petits cafés, petit resto, nouveau commerces, une belle bibliothèque (municipale).Je vois dans mon imagination d’enfant, à l’entrée de la ville, un enseigne indiquant en lettres d’or, « la bibliothèque municipal est fière de vous accueillir dans ses nouveaux locaux..!!!! » Cette vision sera-t-elle un jour réalité? Il n’y a pas si longtemps je pouvais y croire mais aujourd’hui je ne peu que le souhaiter. Malheureusement, je demeure sans réponse.
La population de Brownsburg-Chatham a droit d’exiger un aménagement idéal, confortable, chaleureux et culturel pour les jeunes familles qui viennent s’y établir.. Une ville invitante est une ville qui attire de nouveaux investisseurs. Arrêtons de voir ça comme une dépense mais plutôt pour un investissement. Sachez, M. Dinel, que les campagnes de peur ne m’atteignent pas
P/S : J’ai écris ce texte en sachant très bien que M. Dinel jugera mes fautes plutôt que le sens de mon texte. Malgré ça, j’ai le courage de faire fasse à ses jugements. J’invite les gens à faire de même. Ne vous laissez pas atteindre par les mauvais jugements, même si ceux-ci proviennent d’un maire..
Hélène Boivin
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