Voilà qui peut mener à croire qu’à l'ère d'Internet, la bibliothèque publique est inutile, désuète et une dépense superflue. Erreur ! Un article de Mark Y. Herring, paru dans American Libraries (le magazine de l'American Library Association) en 2001 et révisé légèrement en 2010, donne 10 raisons pour lesquelles Internet n'est en rien un substitut à la bibliothèque, dont la première, justement, que la toile ne contient pas toutes les informations. On est loin de l'infini, finalement. On y réfute également la croyance selon laquelle le livre électronique remplacera la version papier. Il aurait été tentant de recopier ici l'article au complet. Allez, faites-vous plaisir et allez le lire vous-même (en anglais).
Qui plus est,
« Selon une étude réalisée par l’American Library Association (ALA), l’arrivée d’Internet aurait fortement contribué à augmenter le taux de fréquentation des bibliothèques publiques. Les résultats diffusés par cette étude réalisée aux États-Unis révèlent que le nombre de visites dans les bibliothèques a augmenté de 61 % de 1994 à 2004. L’ALA attribue cette hausse à la popularité grandissante d’Internet, qui contribuerait à développer la soif de savoir et d’information des citoyens. Les services à distance que permet l’utilisation d’Internet, tels que les renouvellements ou les réservations en ligne, sont également des facteurs qui favorisent la fréquentation des bibliothèques. »
Paul Cauchon, « Internet contribue à la fréquentation accrue des bibliothèques publiques », Le Devoir, 27 avril 2007, p. B4.
Une étude réalisée auprès de résidents de la Californie en 1999 arrivait à des conclusions similaires. En fait, les probabilités que les usagers d’une bibliothèque publique aient accès à Internet sont plus élevées que dans le cas des non-usagers. Tiens donc !
Mais, quand Internet et la bibliothèque publique se rencontrent, cela donne BREF, un service de Bibliothèque et Archives nationale Québec.
"BREF répertorie les ressources de référence sur Internet qui offrent de l'intérêt pour le grand public. Tous les domaines sont couverts, de la météorologie à la généalogie, en passant par la politique internationale ou l'astronomie.L'organisation des informations facilite la recherche sur la toile. Encore une démonstration de l'utilité des bibliothécaires et archivistes. Et des heures de plaisir vous attendent.
La banque de données propose des ressources de qualité en langue française, des ressources de langue anglaise intéressantes pour la population québécoise et quelques ressources spécifiquement destinées aux jeunes."
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