Mes grands-parents, Albert Tremblay et Marguerite Roy, ont eu 15 enfants, qu'ils ont élevés à Saint-Clément, un village situé près de Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent. Il a été forgeron, elle, couturière. Ils ont aussi été agriculteurs pendant 17 ans et commerçants pendant sept ans (magasin général).
Ma grand-mère n'avait qu'une 6e année, mais elle aimait lire. Ce loisir était d'une telle importance qu'elle n'aurait pas manqué pour tout l'or du monde le pèlerinage dominical à l'église, où se trouvait la bibliothèque (église magnifique, soit dit en passant). À l'époque, le village comptait 1200 habitants. Ma grand-mère et ses enfants faisaient la file pour se choisir des lectures sans prétention. Parce que ma grand-mère aimait lire, elle savait écrire en faisant très peu de fautes d'orthographe. Et c'est par l'écrit qu'elle a voulu faire cadeau de l'histoire familiale, en remettant à chacun de ses enfants un cahier racontant leur naissance à tous. Parce que l'amour se dit avec des mots, et l'histoire aussi.
En 1980, ma tante Yolande Tremblay sortira la bibliothèque de l'église de Saint-Clément pour l'amener au Centre des loisirs. Il s'agira de la première bibliothèque affiliée à la bibliothèque centrale de prêts des Portages. C'est avec fierté que j'ai appris récemment que le Bas-Saint-Laurent détient le record du taux de fréquentation des bibliothèques (texte à venir sur le blogue). La population de Saint-Clément se maintient aujourd'hui autour de 530. Le service de la bibliothèque y est toujours offert, maintenant dans le centre communautaire. Cette petite localité a perdu le bureau de poste malgré la farouche résistance de la population qui en a occupé les locaux pendant 59 jours. Qu'à cela ne tienne, elle a créé le premier Centre d'accès communautaire Internet de l'est du Québec dans les locaux désaffectés de Poste Canada. Par ailleurs, malgré sa petitesse, la communauté s'est dotée d'un agent de développement. On n'est jamais trop petit pour voir grand.
J'ai toujours vu ma mère avec un bouquin dans les mains avant d’aller se coucher le soir, et souvent même endormie sur son livre. Il était tout naturel pour celle-ci de m'offrir des livres en cadeau. C'étaient de belles surprises et j'appréciais. Et moi de même, je lis devant mes enfants. Les livres se promènent de la table de nuit à la table de la cuisine, du bureau au salon et, oui, à la salle de bain... Dans la chambre de mes enfants, il y a des étagères pour que les livres leur soient accessibles. Et nous fréquentons la bibliothèque. Pour le plaisir de la découverte, pour le plaisir de se faire suggérer des bouquins selon les préoccupations du jour (peur des « bibittes », goût pour le mélange des couleurs, intérêt pour les sons qu'on entend...) L'aîné de trois ans prend plaisir à relire les mêmes volumes pendant toute la durée de l'emprunt, à un point tel qu'il peut compléter lui-même les phrases, parfois même les répéter mot pour mot.
C'est ainsi que je souhaite éduquer mes enfants : en leur donnant les mots qui leur permettront d'entrer en relation avec les autres, de créer, de penser objectivement et de façon autonome, de faire valoir leurs opinions et leurs droits et ainsi, de participer pleinement à la société.
Cynthia Dubé
Résidente de Brownsburg-Chatham
vendredi 26 février 2010
Témoignages 2 - Le livre, la lecture, de génération en génération
jeudi 25 février 2010
Citations
"L'univers (que d'autres appellent la Bibliothèque)"
Jorge Luis Borges
Jorge Luis Borges
"Perhaps no place in any community is so totally democratic as the town library. The only entrance requirement is interest."
Lady Bird Johnson
lundi 22 février 2010
Une employée de moins à la bibliothèque de B.-C.
Le conseil municipal avait annoncé l’abolition d'un poste à la bibliothèque municipale pour la fin de 2009. Il semblait avoir remis en question cette décision puisqu'il y avait toujours trois employées en poste en janvier 2010. Ce n'est maintenant plus le cas. Depuis février, elles ne sont plus que deux à tenir le fort.
Lorsque la Coalition « Nous méritons mieux » a rencontré le conseil municipal, monsieur le maire et quelques conseillers ont affirmé que la bibliothèque était importante, mais qu’elle ne figure tout simplement pas en tête des priorités. Il y a des urgences. Le fait que la bibliothèque attende depuis une quinzaine d'années n’y change rien. Qu'elle attende encore ! Elle sera relocalisée dans deux ans, peut-être trois. On nous dit vouloir bien préparer le projet. Or, la valse-hésitation sur l’abolition d’un poste ne ressemble pas à une action réfléchie et bien soupesée, pas plus que les différents scénarios de relocalisation qui ont été avancés (utiliser des locaux de l'école Bouchard ou le sous-sol de la nouvelle Maison des jeunes, ou encore prévoir une construction conjointe avec la future école de hockey).
La question : D'ici là, a-t-on l'intention d'étouffer la bibliothèque ? Sous prétexte de bien gérer les finances, on retranche une poignée de milliers de dollars dans un budget municipal de plus de huit millions. Monsieur le maire a affirmé à la télévision communautaire vouloir couper la promotion effectuée par une des employées et ainsi la garder au comptoir pour servir les usagers. Interrogé sur ce qu'est la promotion, il n'a pas su répondre. L'ignorance du rôle des employés de la bibliothèque ne rassure en rien. Croit-on que le service d'une bibliothèque s'administre ainsi qu’une épicerie et qu'il ne consiste qu'à déposer des livres sur des étagères, comme des produits ? Que se passera-t-il quand l'une des deux employées sera malade ou en vacances ? Il faudra de toute évidence fermer la porte et ne pas respecter les heures d'ouverture affichées.
Selon la norme québécoise minimale, la bibliothèque d’une municipalité de la taille de Brownsburg-Chatham se doit d'avoir trois employés à temps plein, en plus d'un bibliothécaire professionnel. Il ne s'agit plus ici de simplement remettre en question le bien-fondé du projet de relocalisation de la bibliothèque mis de l'avant par l'administration précédente. Le conseil actuel démontre en effet le peu d'importance qu'il accorde à ce service culturel, qu'il se doit pourtant d'assurer à sa population.
Lorsque la Coalition « Nous méritons mieux » a rencontré le conseil municipal, monsieur le maire et quelques conseillers ont affirmé que la bibliothèque était importante, mais qu’elle ne figure tout simplement pas en tête des priorités. Il y a des urgences. Le fait que la bibliothèque attende depuis une quinzaine d'années n’y change rien. Qu'elle attende encore ! Elle sera relocalisée dans deux ans, peut-être trois. On nous dit vouloir bien préparer le projet. Or, la valse-hésitation sur l’abolition d’un poste ne ressemble pas à une action réfléchie et bien soupesée, pas plus que les différents scénarios de relocalisation qui ont été avancés (utiliser des locaux de l'école Bouchard ou le sous-sol de la nouvelle Maison des jeunes, ou encore prévoir une construction conjointe avec la future école de hockey).
La question : D'ici là, a-t-on l'intention d'étouffer la bibliothèque ? Sous prétexte de bien gérer les finances, on retranche une poignée de milliers de dollars dans un budget municipal de plus de huit millions. Monsieur le maire a affirmé à la télévision communautaire vouloir couper la promotion effectuée par une des employées et ainsi la garder au comptoir pour servir les usagers. Interrogé sur ce qu'est la promotion, il n'a pas su répondre. L'ignorance du rôle des employés de la bibliothèque ne rassure en rien. Croit-on que le service d'une bibliothèque s'administre ainsi qu’une épicerie et qu'il ne consiste qu'à déposer des livres sur des étagères, comme des produits ? Que se passera-t-il quand l'une des deux employées sera malade ou en vacances ? Il faudra de toute évidence fermer la porte et ne pas respecter les heures d'ouverture affichées.
Selon la norme québécoise minimale, la bibliothèque d’une municipalité de la taille de Brownsburg-Chatham se doit d'avoir trois employés à temps plein, en plus d'un bibliothécaire professionnel. Il ne s'agit plus ici de simplement remettre en question le bien-fondé du projet de relocalisation de la bibliothèque mis de l'avant par l'administration précédente. Le conseil actuel démontre en effet le peu d'importance qu'il accorde à ce service culturel, qu'il se doit pourtant d'assurer à sa population.
dimanche 21 février 2010
Les bibliothèques, une nouvelle destination culturelle
Tiré de L'Unique de décembre 2009 (journal de l'UNEQ)
Lanaudière par Linda Amyot
Lanaudière par Linda Amyot
Trop souvent oublié, le travail extraordinaire de nombreuses bibliothèques du Québec pour la promotion de la littérature mérite pourtant reconnaissance. C'est d’ailleurs dans cet esprit qu’a été créé cette année le tout nouveau prix Bibliothèque des Grands Prix Desjardins de la culture de Lanaudière. Un prix semblable sera décerné l’an prochain dans d’autres régions du Québec. « La bibliothèque a beaucoup changé » précise Johanne Gaudreau, responsable Animation, promotion et communication du Réseau Biblio du Centre-du-Québec, de Lanaudière et de la Mauricie. « Elle est maintenant reconnue comme un lieu de diffusion culturelle, dynamique et accessible, surtout pour les familles moins fortunées. Les élus ont désormais compris leur rôle essentiel, comme le démontrent par exemple les investissements consentis pour la construction et la réfection des bibliothèques publiques.» Les équipes des bibliothèques rivalisent d’ingéniosité pour animer et promouvoir le livre et la lecture : rencontres d’auteur, bingo-livre, heure du conte, sections dédiées aux écrivains de la région, club de lecture, etc. « La bibliothèque est devenue une destination en soi, où on ne va plus seulement en passant. On prend une soirée ou un après-midi pour fouiner, découvrir, lire, relaxer, assister à une conférence, participer », conclut Chantal Brodeur, directrice de la bibliothèque de Repentigny, lauréate 2009 du nouveau prix Bibliothèque.Il existe aussi le Prix d'excellence Gérard-Desrosiers pour la qualité de l'aménagement de bibliothèque.
vendredi 19 février 2010
Les Arts et la Ville
"Organisation sans but lucratif fondée en 1987, le réseau Les Arts et la Ville réunit les milieux municipal et culturel afin de promouvoir, de soutenir et de défendre le développement culturel et artistique des municipalités.L'organisme a élaboré un outil destiné aux intervenants municipaux: La valise culturelle de l'élu municipal
Fort de ses 488 municipalités et 170 organisations culturelles membres, le réseau rassemble aujourd’hui plus de 2 000 personnes – élus et fonctionnaires municipaux, artistes et travailleurs culturels – autour du développement culturel local."
Fait à noter: la MRC d'Argenteuil est membre du réseau."La valise culturelle de l’élu municipal vise à accompagner les élus responsables des dossiers culturels dans l’exercice de leurs fonctions. Qui sont les principaux intervenants dans le système culturel ? Quel est le rôle de la municipalité en matière de culture ? De quels outils de planification et de gestion dispose-t-elle pour intervenir dans ce secteur ? Quels sont les programmes de partenariat financier existants ?"
Aussi, nul besoin d'être une grande ville pour en faire partie. Voici la liste des municipalités québécoises de 10 000 habitants et moins qui en font partie (Statistique Canada 2006):
Baie-Saint-Paul (7 288) Bromont (6 049)
Cantley (7 926) Chelsea (6 703)
Chibougamau (7 563) Coaticook (9 204)
Deschambault-Grondines (2 032)
Farnham (7 809) L'Islet (3 840)
La Pocatière (4 575) La Sarre (7336)
Lac-aux-Sables (1 312) Lac-Brome (5 629)
Lac-Etchemin (4 045)
Longue-Pointe-de-Mingan (430)
Lorraine (9 613) Mont-Joli (6 568)
Mont-Tremblant (8 892) Natashquan (264)
New Richmond (3 748) Nicolet (7827)
Otterburn Park (8 464) Percé (3 419)
Port-Cartier (6 758) Richelieu (5 208)
Saint-Antonin (3 780)
Saint-Cyprien-de-Napierville (1 570)
Saint-Didace (668) Saint-Donat (4 297)
Saint-Faustin-Lac-Carré (2 985)
Saint-Jean-Port-Joli (3 363)
Saint-Pierre-les-Becquets (1 183)
Saint-Placide (1 642)
Sainte-Agathe-des-Monts (9 679)
Sainte-Anne-des-Monts (6 772)
Sainte-Brigitte-de-Laval (3 790)
Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier (5 021)
Sayabec (1 953) Sutton (3 805)
Trois-Pistoles (3 500) Val-David (4 216)
mercredi 17 février 2010
Une ville qui met en valeur son patrimoine - L'exemple de Farnham
Selon Statistique Canada, la population de Farnham est de 7 809 en 2006.
Pour une visite virtuelle de son patrimoine:
dimanche 14 février 2010
Bibliothèque et patrimoine - Bibliothèque Gaston-Miron à Sainte-Agathe-des-Monts
La Bibliothèque Gaston-Miron, nommée ainsi en l’honneur du grand poète québécois natif de Sainte-Agathe-des-Monts, est installée depuis 1981 dans un magnifique édifice patrimonial de style Beaux-Arts, datant de 1912. Ayant jadis servi de bureau de poste, l’édifice abrite également les bureaux du comité du patrimoine de Sainte-Agathe-des-Monts et du service de la culture de la Ville.
La bibliothèque propose à sa clientèle une collection de près de 33 000 livres, une cinquantaine de périodiques, quatre postes de travail internet disponibles sur réservation ainsi qu'un réseau internet sans fil.
La Bibliothèque rend hommage à Gaston Miron en présentant la collection d'estampes Miron le Magnifique ainsi qu'une armoire dédiée aux prix et honneurs du célèbre poète décédé en 1996. Elle offre également un programme d'animation pour les enfants tel que "Une naissance un livre ", l'heure du conte et le club des Aventuriers du livre.
Population Sainte-Agathe-des-Monts en 2008: 9625
http://www.ville.sainte-agathe-des-monts.qc.ca/fr/services-bibliotheque.php
http://www.reseaubiblioduquebec.qc.ca/portail/index.aspx?page=3&module=500&BID=877
vendredi 12 février 2010
Citations
Une bibliothèque est une chambre d'amis.
Tahar Ben Jelloun
Tampere City Library
Tahar Ben Jelloun
Outside of a dog, a book is a man's best friend. Inside of a dog, it's too dark to read.
Groucho Marx
jeudi 11 février 2010
Prospérité et bibliothèque
Tiré de Plaidoyer pour une bibliothèque publique culturelle – Dix défis à relever de Jean-Paul Baillargeon, Éditions ASTED, 2007:
Le maire d'Issoudun, en France, a pu affirmer qu'"une ville qui n'est pas capable d'apporter de la culture aux citoyens est une ville économiquement condamnée". Près de nous, l'éditorialiste et essayiste Alain Dubuc a montré que lecture (et lecture publique) et prospérité collective vont de pair au Canada*, dans un ouvrage fondé sur un truisme, à savoir que plus une société est collectivement riche, plus elle peut effectuer facilement des redistributions généreuses à ses citoyens. Que penser de ce rapprochement entre prospérité et lecture? Qu'une société prospère comprend forcément une plus grande proportion qu'ailleurs de personnes fortement scolarisées? Que celles-ci ont davantage tendance à lire les livres que d'autres? Qu'un public qui lit a meilleure "conscience de l'univers plutôt que d'y être enclos comme un objet et emprisonné dans la fatalité"**? Que sans la culture, il n'y a que "consommation, survie, réflexes"***? Probablement tout cela à la fois. On ne peut nier que ce n'est pas au sein d'une population ignorante, dont la culture déjà faible n'est pas ou peu développée, que surigront des gens entreprenants, des groupes porteurs de projets innovateurs, une communauté prête à soutenir ces projets. (...) La culture n'est pas une affaire d'érudits, de snobs ou d'originaux, mais celle de tout le monde, à des portées et à des modalités diverses selon les groupes et les individus, pour possiblement avoir meilleure "conscience de l'univers"* plutôt que d'y être ballottés comme des fétus de paille ou traités comme des pions. Il s'agit au plus haut point, encore une fois de dignité. Respecter celle-ci peut aller de pair avec intérêt, plaisir, voire divertissement.
Pourquoi ne pas transposer sur la bibliothèque publique ce qui a fait la notoriété de notre télévision (avant l'avènement de la "télé réalité" cependant, qui n'est pas la réalité de toute façon)? Elle a su séduire, tout en ouvrant sur le monde. À l'instar de la télévision qui, tout en nous divertissant, nous a appris à nous regarder, parfois sans complaisance, la bibliothèque publique, par les trésors qu'elle renferme, permet d'avoir une meilleure conscience de soi et de l'univers. En transmettant la culture, elle fait davantage que de distraire, elle rend à l'homme sa dignité.
*Dubuc, Alain. 2006. Éloge de la richesse; des idées pour donner au Québec les moyens de ses ambitions.– Monttréal: Voix parallèles. 335 p.
**Dumont, Fernand. 1996. Une foi partagée. Montréal: Bellarmin. 301 p.
***Laplante, Laurent. 2002. "Plaidoyer pour la lecture". Dans Politique culturelle et bibliothèque publique: lieu de diffusion des savoirs. Sous la dir. de Marie Goyette. Montréal : Éditions ASTED: 107-120.
mercredi 10 février 2010
Stimuler le langage chez l'enfant - Fréquenter la bibliothèque
Tiré du classique Tout se joue avant 6 ans du docteur Fitzhugh Dodson:
Février 2010 est le Mois de la culture à l'école. Les bibliothèques font partie du Répertoire de ressources culture-éducation.
Mois du livre à Laval
Éveil à la lecture, Bibliothèque centrale de Québec
Politique d'éveil à la lecture et à l'écriture
"Comment stimuler le développement du langage chez votre enfant ?Éveil à la lecture et à l'écriture
Le langage de l'enfant est à considérer sur deux plans : le langage oral et le langage écrit. Il existe plusieurs façons de les stimuler l'un et l'autre.
La première consiste à lui lire des histoires et des livres.
Vous pouvez commencer à l'emmener à la bibliothèque et l'aider à choisir des livres dès l'âge de trois ans. Présentez-le à la bibliothécaire et tâchez qu'elle devienne son amie.
Il est surprenant de constater combien peu de parents fréquentant une bibliothèque connaissent la blibliothécaire des enfants. (S'il n'y a qu'une bibliothécaire, elle saura aussi vous guider pour le choix des livres d'enfants.)
Une bibliothécaire peut apporter une aide considérable pour apprendre à un enfant à découvrir toutes les richesses d'une bibliothèque et l'aider à s'y sentir chez lui.
Prenez l'habitude d'aller régulièrement à la bibliothèque pour emprunter des livres. (Tenez compte du fait que les jeunes enfants ont du mal à comprendre qu'il faut ausi rendre les livres ; soyez compréhensifs et patients : un enfant fait mal la différence entre acheter un livre et l'emprunter pour deux semaines.)"
"Il aura fallu 25 ans environ pour qu’au Québec l’éveil à la lecture et à l’écriture du jeune enfant devienne une préoccupation majeure de nos gouvernants et favorise ainsi sa pénétration dans l’ensemble de nos milieux éducatifs, familiaux et communautaires. L’éveil à la lecture et à l’écriture commence alors que l’enfant ne sait ni lire ni écrire, pas même de façon non conventionnelle. Ceci laisse supposer que lire et écrire débutent dans la vie de l’enfant bien avant qu’il ne fréquente l’école. L’énoncé indique également que l’école n’a pas le monopole pour faciliter le développementde ce savoir-faire.
Cette sensibilisation à l’écrit se développe d’une manière plus ou moins heureuse, selon les influences que l’enfant reçoit de sa famille, de son milieu social et de l’ensemble de son environnement. Ces influences lui permettent d’une façon informelle d’acquérir des connaissances et de développer des compétences sur la communication écrite."
Jacqueline Thériault, PhD.
Février 2010 est le Mois de la culture à l'école. Les bibliothèques font partie du Répertoire de ressources culture-éducation.
Mois du livre à Laval
Éveil à la lecture, Bibliothèque centrale de Québec
Politique d'éveil à la lecture et à l'écriture
mardi 9 février 2010
Patrimoine et bibliothèque publique - L'exemple de Lac Brome
La bibliothèque commémorative Pettes est la plus ancienne bibliothèque rurale gratuite de la province de Québec.
Population de Lac Brome (Statistique Canada, 2006): 5629
Histoire
Après la mort de Nathaniel Pettes, sa veuve, Narcissa Pettes (1821-1902), décide de faire construire une bibliothèque dédiée à la mémoire de son mari et de sa famille. Ce cadeau est la base de la création de la toute première bibliothèque publique gratuite en milieu rural québécois. La bibliothèque est ouverte officiellement en mars 1894.
Architecture
La bibliothèque possède un style exceptionnel, qui s’apparente à l’architecture Richardsonian romanesque. Ce style est développé par l’architecte Henry Hobson Richardson durant l’industrialisation du XIXe siècle. Il conçoit plusieurs bâtiments à l’aide de styles historiques, tels que le Queen Ann, le néo-gothique, et le style Renaissance italienne.
http://www.cclacbrome.com/pages/CircuitsHistKnowltonLacBrome.htm
http://pettes.ca/
Population de Lac Brome (Statistique Canada, 2006): 5629
Histoire
Après la mort de Nathaniel Pettes, sa veuve, Narcissa Pettes (1821-1902), décide de faire construire une bibliothèque dédiée à la mémoire de son mari et de sa famille. Ce cadeau est la base de la création de la toute première bibliothèque publique gratuite en milieu rural québécois. La bibliothèque est ouverte officiellement en mars 1894.
Architecture
La bibliothèque possède un style exceptionnel, qui s’apparente à l’architecture Richardsonian romanesque. Ce style est développé par l’architecte Henry Hobson Richardson durant l’industrialisation du XIXe siècle. Il conçoit plusieurs bâtiments à l’aide de styles historiques, tels que le Queen Ann, le néo-gothique, et le style Renaissance italienne.
http://www.cclacbrome.com/pages/CircuitsHistKnowltonLacBrome.htm
http://pettes.ca/
jeudi 4 février 2010
Le rôle des bibliothécaires
Tiré du blogue pirathécaire
(http://pirathecaire.com/2009/11/17/he-les-biblioblogueurs-quebecois-chiche/)
(http://pirathecaire.com/2009/11/17/he-les-biblioblogueurs-quebecois-chiche/)
Quant au rôle des bibliothécaires, il est multiple. Oui, les bibliothécaires se soucient de développer des collections qui correspondent le plus exactement aux besoins de leurs clientèles, mais ils ont aussi pour tâche:
■d’aménager de façon optimale les locaux de leur bibliothèque;
■de gérer leur bibliothèque, de ses ressources humaines jusqu’à son budget en passant par sa logistique;
■de gérer les systèmes informatiques de leur bibliothèque, en particulier son système intégré de gestion de bibliothèque (qui inclut le catalogue) et ses bases de données;
■de faciliter le repérage des documents acquis en supervisant leur indexation et leur classification;
■d’aider leur clientèle dans la recherche d’informations;
■de former leur clientèle à la recherche documentaire, à une meilleure utilisation de l’information, etc.;
■d’animer leur bibliothèque;
■de faire la promotion de leurs services, bien souvent inconnus ou mal compris par leur clientèle et donc sous-utilisés;
■de soutenir la gestion documentaire de leur organisation;
■de faire de la veille pour leur clientèle;
■… et nous en passons, et des meilleures.
mercredi 3 février 2010
L'exemple de Sainte-Anne-des-Plaines
Mme Judith Prévost a laissé un message sur le blogue pour citer en exemple la bibliothèque de Sainte-Anne-des-Plaines. Voici des informations contemporaines tirées de son site Internet :
La Bibliothèque en chiffres...
La Bibliothèque en chiffres...
- Le fonds documentaire comportant plus de 50 000 documents est étendu et varié: contes, romans, biographies, sciences, beaux-arts, généalogie, revues sont autant de ressources disponibles.
- À chaque année, le personnel effectue environ 86 000 prêts, gage de satisfaction de notre population de 13 400 habitants.
- Depuis son ouverture en 1980, la Bibliothèque a reçu environ 400 000 $ de subventions du ministère de la Culture et des Communications et la Ville y a consacré plus de 2 000 000 $.
Connaissez-vous une bibliothèque à citer en exemple?
lundi 1 février 2010
D'où venez-vous ? Ou la fierté de notre patelin 3/3
M. Louis Pelletier, un entrepreneur général spécialisé en patrimoine bâti, est venu partager sa passion et son expérience avec nous le 19 janvier 2010. Voici la dernière partie du compte rendu de sa conférence.
Une communauté qui n'a plus de souvenirs n'a pas d'âme. On peut négliger l'entretien des bâtiments pendant un certain temps, mais on étire l'élastique jusqu'à ce qu’il casse. À ce moment-là, le massacre est difficile à réparer. Toutes les excuses (trop cher, trop d'entretien, pas de stationnement) n’offrent aucune bonne solution. Les priorités d'aujourd'hui semblent bien futiles si l’on pense à nos aïeux, qui ont fourni leurs cinq cents, leurs bras et la sueur de leur front pour construire les églises qui constituent aujourd'hui le patrimoine le plus riche du Québec. Ils portaient le même habit pendant 25 ans et il leur aurait sûrement paru étrange de changer une voiture neuve après un prêt-location de 24 mois.
Le Quartier latin de Québec, comme ceux de Montréal et de Trois-Rivières, sont aimés et protégés férocement. Qui aurait imaginé que McDonald, un géant du capitalisme, se plierait aux exigences de la Ville de Québec et abandonnerait son arche jaune et son enseigne rouge pour lui donner des couleurs s’harmonisant avec celles du Vieux-Québec ? Il fallait simplement le demander à la multinationale. Qui ne demande rien, n'a rien.
Lorsqu'il parle de patrimoine, Louis Pelletier devient lyrique. À cœur vaillant, rien n'est impossible. Et si on regardait autour de nous ? Et si on reconnaissait les signes de notre passé, l'héritage de nos artisans, de nos prédécesseurs ? Et si on écoutait les témoins qui sont encore parmi nous, qui ont tant à raconter ? Et si on retrouvait la beauté d'autrefois et qu'on pouvait dire avec fierté : J'habite à Brownsburg-Chatham, vous savez, ce joyau dans la montagne, bordé de vallées et de ruisseaux, au pied duquel coule la rivière des Outaouais ? Au fil du temps, remplissons ce vase avec les roses que seront nos bâtiments restaurés. Nous serons gonflés d'orgueil quand nous admirerons le bouquet splendide que nous aurons amassé au fil des ans.
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